JULIE NADEAU, T.S., M.S.S.
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5/22/2022 0 Commentaires

Semaine de la police qui s'achève et celle des paramédics qui débute...

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25 ans cette année que je suis ancrée sur le terrain de l'urgence!
25 ans que ma passion pour la police s'est matérialisée avec mon stage dans un Service de police.
25 ans que j'ai le privilège de côtoyer un milieu aussi fermé que souffrant!
25 ans que je me sens sur mon X (quétaine comme expression mais oh combien vrai!)

6 ans cependant que le monde paramédical m'a ouvert ses portes.
6 ans que j'apprends car je pose sans cesse des questions (merci à tous ceux et celles qui acceptent que ma phase du "POURQUOI" ne finira jamais).
6 ans que j'apprivoise un univers connexe mais aussi différent dans sa réalité opérationnelle.
6 ans que vous m'avez fait une si belle place parmi vous!

En ce dimanche 22 mai, la transition se fait entre la semaine de la police et celle des paramédics.

Deux univers que je côtoie dans mon quotidien. Deux univers qui ont des caractéristiques communes mais aussi de grandes différences sur le plan psychosocial.

La souffrance est souvent taboue car la cape de Super Héros (pensent-ils, pensent-elles) les protège des enjeux de santé mentale.
L'habitude d'être l'aidant.e et non l'aidé.e.
L'exposition aux traumas, à la détresse humaine, la misère sociale.
Les mécanismes de résilience tels que ceux de réaliser sa mission et utiliser l'humour pour se distancer des événements.

À vous, policiers, policières, paramédics: merci de votre confiance.

Je poursuivrai ma mission de former de meilleur.,e.s intervenant.e.s pour vous soutenir et je serai là dans les moments les plus cruciaux.
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3/25/2022 0 Commentaires

La T.S. que je suis exprime ses couleurs

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La semaine des T.S. s'achève et ma réflexion aura mis du temps à s'exprimer.

Quand on pense aux couleurs des T.S., plusieurs idées me viennent en tête. Pour avoir enseigné dans ce domaine pendant 20 ans (qui ont passé vite), je sais que le travail social s'exprime à travers chaque personne qui en porte le titre.

Mais au lieu de penser aux personnes qui l'exercent, j'avais envie que ma réflexion aujourd'hui soit plutôt une liste de souhaits à ma profession qui, si jamais tu l'ignorais, est arrivée par "hasard".

Chère profession, je te souhaite:
  • de la rigueur encore et toujours (ouais! les sciences humaines ou sociales ont souvent le bel adjectif de "sciences molles" mais non, nos pratiques doivent être guidées par des données probantes!). De la rigueur vient aussi le professionnalisme et la déontologie.
  • du savoir-être encore et toujours (la rigueur à elle seule ne contribue en rien à créer des liens)
  • de la créativité : pouvoir exister dans une multitude de domaines avec une panoplie de clientèles qui ont besoin de nous
  • de l'humour (car oui je vais citer des auteurs ici qui appuient mon point: l'humour contribue à la résilience (Iacoviello & Charney, 2014)
  • de la collaboration avec les autres professions. C'est ainsi qu'on grandit certes, mais c'est également, je crois, le meilleur moyen de répondre aux demandes complexes de la clientèle.
  • enfin, de la confiance en toi... Ce serait vraiment chouette que tu arrêtes de te déprécier. Tes racines sont liées à la vocation, c'est vrai mais cesse de te rabaisser devant les autres professions! Tu as un champ de pratique clair (l'humain et son environnement) donc fais-toi confiance!

À toutes les personnes exerçant notre belle profession: bonne semaine!!

À toutes les personnes qui pensent que notre travail est seulement en protection de la jeunesse (oui plusieurs pratiquent le travail social en DPJ mais pas tous!), voici un bel article à lire: www.casw-acts.ca/fr/le-travail-social-quest-ce-que-cest

Pour trouver un.e professionnel.le en travail social: ​www1.otstcfq.org/public/trouver-un-professionnel/

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3/20/2022 0 Commentaires

Le pouvoir de la déconnexion

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C’est fascinant de constater combien il est difficile de déconnecter, pour moi en tous les cas. Est-ce que c’est parce que j’aime ma job? Sans doute. Est-ce aussi parce que ce qui-vive généré par l’intervention de crise me manque rapidement? Sans doute suis-je un peu junkie à l’adrénaline.
 

Je comprends mieux maintenant pourquoi la France a choisi de légiférer en matière de déconnexion. Il peut être difficile voire même un énorme défi de ne pas se ruer sur la moindre notification qui nous signifie qu’un message nous attend. Ajoutons à cela les nombreuses applications disponibles et hop! Le défi se multiplie.

 
Ma semaine de vacances m’a toutefois permis de me rappeler que je peux vivre sans ce « buzz » de notifications, sans cette adrénaline de crise. Je demeure cependant assurée qu’au-delà d’une loi qui encadre cette pratique, il existe une « désintox » personnelle à faire de ce petit instant de curiosité engendré par la notification. Il existe aussi tout un exercice de poser ses limites aux personnes qui amorcent leur message par « je sais que tu es en vacances, mais… ». Le fameux mais qui annule tout!
 
Je vous souhaite aussi de trouver des moyens de couper avec cette sollicitation constante.
 
Bonne déconnexion !


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9/5/2021 0 Commentaires

Réflexions sur le trauma après une semaine malheureusement riche en faits divers

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Je m'en voudrais de ne pas utiliser ma plume alors que la semaine se terminant a été le théâtre de faits divers hors de la normalité.

Événement à potentiel traumatique
D'abord, je pense qu'il serait intéressant que je partage avec vous ce qui caractérise l'événement à potentiel traumatique. La croyance populaire est remplie de mythes mais qu'est-ce au juste ?

"C’est un événement durant lequel soi-même ou une autre personne (ex. : collègue, citoyen) aurait pu mourir, est mort, a été menacé de mort ou de grave blessure, a été gravement blessé, a été exposé ou menacé de violence sexuelle (APA, 2015).
L’exposition peut survenir d’une ou des façons suivantes :
  • Être exposé directement à l’événement.
  • Être un témoin direct de l’événement qui survient à un autre.
  • Être un témoin indirect (ex. : apprendre que l’événement est arrivé à un collègue ou à un proche, ce qui veut dire qu’un événement peut être traumatique même si vous n’êtes pas directement sur les lieux). Dans ce cas, l’événement doit avoir été violent ou accidentel.
  • Être exposé de manière répétée ou extrême aux détails horrifiants ou pénibles d’un ou plusieurs événements." (APSAM, s.d.)
On parlera donc ici des personnes exposées directement et celles qui sont témoins.

N'est-ce pas ce qu'ont vécu une multitude de personnes cette semaine en lien avec tout ce qui s'est passé au Québec?

Conséquences des événements à potentiel traumatique
Tous les événements vécus ne mènent pas à un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Des critères cliniques existent pour catégoriser ce qui appartient au TSPT.

Toutefois, les personnes confrontées aux situations peuvent vivre une multitude de symptômes allant des difficultés de sommeil, de concentration, d'alimentation, à des symptômes physiques, à des remises en question importantes quant à sens de la vie.

AIDER
Devant l'impuissance générée par les traumas, je vous recommande d'adopter les comportements suivants:
  • Vous pouvez laisser la personne verbaliser (si vous êtes en mesure d'entendre son histoire). L'écoute fait de petits miracles!
  • Validez quels sont les besoins de la personne. Personne n'a les mêmes !
  • RÉFÉREZ:
    • Centre de prévention du suicide: 1-866-APPELLE ou www.suicide.ca
    • La Vigile (intervenant.e.s d'urgence) : 1-888-315-0007
    • Le Programme d'Aide aux Employé.e.s de la personne
    • Info-Social: 811, option 2.
    • Des intervenant.e.s au privé (validez bien que ces personnes ont l'expertise de traiter le trauma)

Surtout:
  • ​PAS de phrases de biscuit choinois ("on a les épreuves qu'on est capable de traverser", et toute cette gang de phrases creuses).
  • Ne vous improvisez pas intervenant.e.s je vous prie !

Ma petite morale en terminant cet article

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Références
- APASM (s.d.). Stress post-traumatique. Généralités. ​https://www.apsam.com/clientele/services-de-prevention-des-incendies/stress-post-traumatique/generalites​
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8/22/2021 0 Commentaires

1er novembre 2021

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8/4/2021 0 Commentaires

Faire des choix

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Lorsque j'ai démarré ma pratique privée il y a maintenant 6 ans, j'étais loin de me douter que j'allais vivre autant de moments de remises en question. Naïve? Sans doute. J'avais pour but, à ce moment, de concilier enseignement universitaire, collégial, formation en entreprise ainsi que pratique du travail social clinique auprès des intervenants d'urgence.

Force est de constater que 6 ans plus tard, des décisions doivent s'opérer afin de concilier mes 3 sphères professionnelles mais également, avoir un équilibre de vie!

Mon processus de réflexion fut donc assez prenant et a mis en lumière le fait que pour le moment, je vais diminuer l'enseignement du travail social et me consacrer davantage à ma passion première, soit le monde de l'urgence. Compte tenu des demandes croissantes chez les paramédics, policiers, pompiers, agents de services correctionnels et militaires, pour les prochains mois, je me concentrerai davantage sur ma sphère "les 2 pieds sur le terrain".

Loin de moi l'idée de ne plus enseigner à l'université et au Cégep, mais le terrain m'appelle pour le moment.

Mon automne sera donc majoritairement consacré aux coopératives ambulancières, aux services de police et d'incendie qui ont fait appel à moi pour de la formation et des suivis cliniques.

Merci à ma clientèle corporative et individuelle qui me fait confiance!
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7/20/2021 0 Commentaires

Besoin de vacances !

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Depuis le début de la pandémie, force est de constater que les demandes d'aide ont explosé. La santé mentale a été , de mon point de vue, le parent pauvre de cette situation de crise mondiale, tel que je l'ai décrié à plusieurs reprises.

Afin de recharger mes batteries, je serai donc en vacances du 23 juillet midi au 2 août 9h00.

Ne soyez donc pas surpris de ne voir aucun contenu passer sur mes réseaux ni de réponse à vos courriels, textos ou demandes.

Je réitère la présence de ressources disponibles 24 sur 24:

LA VIGILE (pour les intervenant.e.s d'urgence) : 1-888-315-0007

Ligne de prévention suicide: 1-866-APPELLE

Info social: 811, option 2.

Prenez soin de vous !
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5/23/2021 4 Commentaires

Ma déclaration d’amour à l’institution paramédicale du Québec

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Voilà un peu plus de 5 ans qu’on travaille ensemble presque à temps plein.
Tu étais pourtant une cousine éloignée de ma chère police.
Tu es plus sage, moins revendicatrice… et parfois, pas assez, si tu veux mon avis.
 
Et pourtant, tu te fais voir. T’es souvent habillée en jaune fluo.
Je te croisais sur des scènes majeures mais t’es tellement là peu longtemps. Tu embarques le ou les patients et hop! au C.H.
 
T’es devenue toi aussi membre du club des blue-black il y a quelques années après t’être si discrètement faufilée dans le gris!
 
Si discrète institution et pourtant, si essentielle!
 
J’aimerais, chère institution paramédicale, te dire combien t’es importante même si on omet souvent de te le dire.
T’es là quand ça va pas. T’es là des fois, pour aucune raison rationnelle mais là quand même car tu rassures tes patients (allô le T.L.C.).
Tu passes parfois vite devant nous, toutes sirènes criantes pour te faire voir (et dire que des gens semblent ne jamais te remarquer).
 
Le problème, selon moi, chère institution paramédicale, c’est que t’es entre 2 domaines.
T’es à la fois reliée à la Santé et t’es aussi un peu (même si on ne l’écrit nulle part) de la Sécurité publique (si jamais tu te dis hein pas rapport, pourquoi alors t’es reliée au 911 et pourquoi tu peux conduire en 10-30?)
Ce qui est problématique de relever de 2 mondes? Le manque de reconnaissance j’ai envie de te dire!
Trop sur le terrain hasardeux pour la santé, trop santé pour l’urgence! Que c’est complexe, ta planète!
 
En tout cas, sache que c’est ta semaine chère institution paramédicale. OUIIII. Du 23 au 29 mai, on souligne ta présence.
J’ai envie de dire à toutes les personnes qui ne te connaissent pas combien elles devraient faire ta connaissance :

  • Que t’es pas un taxi de luxe.
  • Que t’es pas un service pour déroger au couvre-feu! Ni passer plus vite au triage.
  • Que t’es pas un conducteur d’ambulance, ni un ambulancier mais bien, comme la loi le dit, un technicien-ambulancier paramédic!
  • Que t’es remplie de ressources humaines incroyablement dédiées!
  • Que t’as de beaux projets comme la paramédecine communautaire, les soins avancés, le référencement, etc.
  • Que t’es tellement plus que ce qu’on voit de toi.
 
Je te souhaite donc, chère institution paramédicale, pour ton anniversaire de 2021, une meilleure reconnaissance. Une qui se traduirait par la visibilité de ton statut d’emploi et oui, je prêche aussi pour ma passion, qu’on reconnaisse que tu peux vivre des événements traumatiques et mériter tout le soutien nécessaire.
 
Bonne fête ma belle gang d’ambu!

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5/2/2021 0 Commentaires

Quand on se donne le droit de créer...

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Dans le cadre du cours de crise que je dispense plusieurs fois par année, au bacc. en travail social, au bacc. en soins infirmiers et en techniques carcérales, j'aime beaucoup pousser les personnes inscrites à faire une réflexion sur leurs acquis.

J'aime beaucoup utiliser la créativité car je crois que c'est une clé capitale en intervention et donc, pourquoi ne pas la stimuler? Pourquoi croire que la seule méthode valide se trouve dans un document .docx?

Je partage donc avec vous, avec permission de l'étudiante (bien sûr) qui a composé la chanson et l'interprète, une chanson qui se veut un résumé de ses apprentissages du cours de crise.

Fait à retenir: stimuler la créativité, cela permet de découvrir de beaux talents enfouis.

Merci Rosalie Gilbert pour ce merveilleux partage qui résume si bien ce que j'ai envie que vous reteniez de la méthode d'intervention de crise !
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Cliquez sur les écouteurs pour entendre ce talent caché!
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3/25/2021 0 Commentaires

chacun.e fait son métier, les vaches seront bien gardées!

En cette semaine des T.S., je me suis demandé de quelle manière je pourrais faire la démonstration de mon amour pour ma profession. Je me suis dit que lui rendre justice commencerait par me questionner sur le terme SPÉCIALISTE.

Le travail social, c'est une profession généraliste. Les contours de la pratique sont certes déterminées par une Loi mais la clientèle avec laquelle on travaille, les formations, l'expérience fait qu'on devient de plus en plus apte à définir notre expertise.

Je me suis questionnée sur la pratique du travail social, sur ses limites, sur ses enjeux... puis, épiphanie, je suis "tombée" sur un article rédigé par mon estimée collègue, Josée Masson, T.S., qui lance un cri du coeur sur les fausses expertises. Cliquez sur l'image ci-bas pour lire son texte.
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Puis, dans un élan d'inspiration, je suis ici en train de vous écrire le fond de ma pensée et ce, pour appuyer les propos de Josée.

Depuis 1997

Je me fais souvent demander comment devenir spécialiste d'un domaine. De quelle manière pouvons-nous, en toute humilité, utiliser ce terme.

Je suis toujours dubitative mais voici ce qui me vient. Je suis entrée en stage à la Police de Lévis en 1997. Pas besoin de vous dire que l'accueil a été plutôt partagé chez mes collègues agent.e.s de la paix. Une bébé T.S. qui se met le nez dans leur pratique, ce ne fut pas toujours rose. Cependant, j'ai opté pour l'humilité. Apprendre d'eux; voici comment j'ai constitué une grande partie de mon expertise. Et c'est encore ainsi, chaque jour et ce, malgré ces presque 25 ans écoulés.

Puis,  j'ai choisi de poursuivre mes études graduées afin d'obtenir le sceau que mes connaissances passaient le regard externe de mes collègues professeurs; ce qui fut vrai après avoir gradué. Est-ce ici que je suis devenue spécialiste du stress des policiers-patrouilleurs? Je crains que non. Je crois que la posture d'apprenant.e est un exercice à faire chaque jour. La soif d'apprendre de l'autre, de la Science, de la pratique. Pour moi, tout ceci se conjugue afin de devenir un.e "spécialiste" (et bien honnêtement, je ne ressens pas le besoin de me qualifier ainsi)!

Un.e spécialiste en tout, ça s'appelle un.e généraliste"

Je suis toujours plutôt perplexe quand je vois des gens s'auto-attribuer toutes les spécialités!

Quand je vois des "expert.e.s de vécu" parler d'expertise, je reconnais leur expérience personnelle mais je doute que le terme spécialiste soit le bon...

Alors mon petit mot de la fin: choisissez bien le ou la professionnel.le qui vous aidera et ce, peu importe le besoin que vous avez. Même si votre dentiste est excellent pour faire des obturations, cela ne garantit pas qu'il puisse vous faire une opération au genou.

Et comme une image vaut mille mots:
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