12/3/2023 1 Commentaire Truc de pro : réagir à un.e proche qui vit un événement à potentiel traumatiqueL'actualité déborde d'événements à potentiel traumatique... on se demande parfois ce qui se passe... C'est ce que je constate dans les messages que je reçois: "Stu moi ou ça va mal?" Non, c'pas toi !!! Constats autour de moi J'ai des amis qui vivent actuellement une situation traumatique. Je lisais les commentaires sur leur événement... et ouf que les réactions me font réagir. Je ne juge pas le malaise face à la mort, je comprends que ce n'est pas le quotidien de toutes les personnes. Cependant, je réalise combien les commentaires, en apparence bienveillants, peuvent aussi devenir difficiles à recevoir pour les gens éprouvés. Mon but en rédigeant cet article n'est pas de faire la morale à qui que ce soit mais plus outiller les gens autour des personnes qui vivent un événement à potentiel traumatique à mieux les soutenir dans leur épreuve. En réfléchissant, je réalisais aussi que mes client.e.s vivent des commentaires désagréables et même si, remplis de bonne foi, peuvent s'avérer une couche de plus à l'événement vécu. Événement à potentiel traumatique: de quoi on parle? Il est maintenant défini dans le DSM-V (la bible des maladies mentales utilisée partout en Amérique du Nord ou presque!) comme étant la confrontation aux décès, blessures graves et agressions sexuelles... comme victime, témoin ou qui arrive à un être cher. Cet événement peut avoir eu lieu ou avoir passé près de survenir (je donne toujours, en formation, l'image de la fameuse "van" qui vous freine en pleine face et vous fait repasser le film de votre vie). Soutien à offrir Je me permettrai ici de vous conseiller si vous avez, autour de vous, de la famille, des ami.e.s, des collègues ou qui que ce soit à qui vous voulez exprimer votre soutien. J'ai donc résumé des règles de base à l'aide des connaissances scientifiques sur le trauma mais également par mon expérience clinique des 26 dernières années:
Et mon message peut paraître sec mais si vous saviez combien cette imposition de croyances peut être néfaste. Vous avez droit aux vôtres et c'est parfait. Personne ne connait LA vérité sur le sens de la vie. À plus forte raison, en situation traumatique, il faut donner un sens. Mais prière de laisser les personnes ayant vécu l'événement donner LEUR sens à LEUR histoire. Dans le doute, les boutons de réaction peuvent suffire.
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La santé mentale est un univers où se côtoient bien des acteurs. L'univers est certes vaste mais il est aussi empreint de la vulnérabilité des personnes demandant de l'aide. Nous retrouvons sur le terrain des praticiens de la relation d'aide, dont une partie (que je ne saurais calculer) sont membres d'un Ordre professionnel. Pourquoi parler d'Ordre professionnel? Loin de moi l'idée de vous ennuyer avec un cours sur le système professionnel québécois (cours que j'ai longtemps donné en travail social). Toutefois, si le coeur vous en dit: https://www.opq.gouv.qc.ca/ordres-professionnels. En gros, les intervenant.e.s de la relation d'aide (et bien d'autres professionnels dont je ne parlerai pas ici), sommes régis par des ordres professionnels. Souvent, le mythe est que l'Ordre a pour mission de regrouper des intervenant.e.s. C'est tout faux! Le mandat premier de l'Ordre est de protéger le public. Comment arriver à protéger le public?
Ma réflexion de praticienne par rapport à l'encadrement des Ordres Dans les dernières semaines, je me suis retrouvée à quelques reprises dans des débats éthiques avec des client.e.s qui avaient consulté une personne exerçant la relation d'aide et ce, sans détenir de permis de pratique. Loin de moi l'idée d'être élitiste mais je rappelle que les enjeux de protection du public sont au coeur de notre pratique. Nous désirons, comme T.S. non seulement aider mais également protéger notre clientèle. Le sujet est tellement préoccupant que des règles ont d'ailleurs été votées en 2009 pour mieux encadrer la pratique de la psychothérapie. Je relève également que dans les médias, un débat fut soulevé la semaine dernière également quant à une personne détenant des diplômes mais n'étant pas encadrée par un Ordre. Les dérives sont probables et à mon sens, tristes! Une fois ceci dit, libre à vous de faire vos choix. Je sais que l'accès aux services est très difficile en ce qui a trait à la santé mentale. Cependant, je fais mon petit avertissement ici. Pour votre information, voici les intervenant.e.s qui sont éligibles à un Ordre professionnel au Québec et qui peuvent de près ou de loin intervenir dans l'univers de la santé mentale. L'hyperlien mène à une vérification du droit d'exercice. Travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux (oui je commence par le mien): https://www.otstcfq.org/public/verifier-le-droit-dexercice/ Sexologues: https://www.opsq.org/fr/tableau-de-lordre Psychologues: https://www.ordrepsy.qc.ca/verifier-le-droit-d-exercice Psychoéducateurs: https://ordrepsed.qc.ca/trouver-un-psychoeducateur/tableau-des-membres/ Médecins: http://www.cmq.org/bottin/index.aspx?lang=fr&a=1 Infirmières: https://www.oiiq.org/en/verify-right-to-practice Diététistes-nutritionnistes: https://odnq.org/verifier-le-droit-dexercer/ Ergothérapeutes: https://www.oeq.org/m-informer/trouver-un-ergotherapeute.html Conseillers en orientation: https://www.orientation.qc.ca/fr/repertoire-des-membres Criminologues: https://ordrecrim.ca/public/protection-public/trouver-un-criminologue/ [Notez bien que je ne dis pas que toute personne n'étant pas membre d'un Ordre est inadéquate. Mon propos concerne l'ENCADREMENT DE LA PRATIQUE]. Sur ce, bonne réflexion! Stéphane Bergevin, paramédic chez Ambulances Demers, vous convie, ma gang et moi à une journée sur le #troubledestressposttraumatique et les différents enjeux de #santémentale chez les intervenant.e.s d'urgence.
Policiers Pompiers Paramédics Répartiteurs Agents des services correctionnels Militaires On vous attend. C'est une journée "terrain" et tous les profits iront directement à notre organisme dédié: La Vigile. Ne tardez pas à vous inscrire car en 2020, ça s'est vite écoulé. www.zeffy.com/fr-CA/ticketing/079eae6e-3b70-41e8-a532-9040ea689f99?fbclid=IwAR2Vk_aEREahdEqBoHEfYxmbgbd0joQ1pvgz5ixvyX6YvHpCA2X2Mulpq6o 11/2/2022 0 Commentaires Dehors novembre !Dédé Fortin (RIP) chantait Dehors novembre...
Ce n'est certes pas pour rien que sa chanson portait le nom du mois "des morts". Novembre est souvent synonyme de tristesse, de léthargie et, d'augmentation des demandes d'aide un peu partout (Ceci n'est pas scientifique comme affirmation mais quand je regarde autour de moi, c'est le cas de plusieurs de mes collègues). Je tenais simplement, via cette publication, à vous inviter à demander de l'aide si vous ne vous sentez pas bien. En intervention, hier, j'entendais une personne me dire "ouin mais c'est impossible avoir les services de professionnel.le.s de la relation d'aide". Certes, ce n'est pas simple, mais les ressources existent. En voici quelques-unes pour, j'espère, jeter un peu de lumière sur le mois de novembre: Pour les intervenant.e.s d'urgence: La Vigile: 1-888-315-0007 (ligne 24h/24) Votre programme d'aide aux employé.e.s Pour toute personne qui me lit: Infosocial: 811, option 2 (également la porte d'entrée des services psychosociaux) Ligne de prévention du suicide: 1-866-APPELLE (277-3553) ou www.suicide.ca Et au besoin: votre médecin ou l'hôpital! Je vous souhaite malgré cette période grise, de prendre soin de vous ! 9/13/2022 1 Commentaire 25 ans: déjà?!?!Possiblement que tu as déjà lu mon histoire... que tu l'as déjà entendue... mais peut-être que non !? Si tel est le cas, voici donc le récit d'une "police ratée" qui entame son premier jour comme future T.S. auprès des policiers (pour les policiers). 15 septembre 1997: c'est parti! Il est 7h30 du matin... Je suis on-ne-peut-plus fébrile! Ma mère va venir me reconduire au 6900, boulevard de la Rive-Sud: le poste de police de Lévis [possible ici que tu te dises: ok.... fait que... mais pour moi, c'est le rêve ultime!!] dans sa Toyota Tercel! Je n'ai pas déjeuné. Je suis beaucoup trop énervée. Je tourne en rond, je me dis qu'ENFIN, à défaut d'avoir été prise en TP [merci cher genou droit!], je serai là, dans un vrai poste de police. En même temps, je suis nerveuse. Les stagiaires en techniques policières ne sont pas admis cette session-là, mais la direction et le syndicat ont accepté mon offre de services grâce à ce fax [ok c'est 1997... quoi que je dois encore en envoyer aux médecins de mes client.e.s... m'enfin!] convainquant. Je me demande comment ces "dividus" policiers vont m'accueillir dans leurs rangs, moi la wanna be police future T.S. Je revêts donc mon plus beau sourire [mon dentiste m'a retiré mes broches la semaine avant parce que tu sais, c'pas vrai que je vais commencer mon stage les dents couvertes de métal], je clipe mon paget sur ma ceinture [so 1997!] et je mets mes bottes que j'ai savamment "spittées" [merci grand-papa ex-militaire qui m'a si bien enseigné le tout]. 7h45: arrivée au poste Ma première journée va commencer. Je vais devoir me présenter. Expliquer le but d'un stage 2 du bacc. en travail social. Je dois me rappeler combien l'équipe des stages de l'UL m'a bien dit de faire attention, de respecter mon cadre de pratique et surtout, de ne rien faire de dangereux (ok ça, c'est mal me connaître car je ne raterai AUCUNE occasion de voir la réalité terrain). Je décroche donc le téléphone au 6900 car personne à l'accueil. Un policier full "bananes" vient m'accueillir. C'est mon responsable de stages, mon mentor [coucou Deny si tu passes par ici]. Il a l'air bien content de me voir. Moi, je serai honnête: j'ai juste envie de soulever une dalle du plancher pour aller me cacher tellement je suis stressée... On se dirige donc dans mon bureau. Juste essayer de me démêler dans le labyrinthe [c'est ma perception à ce moment-là] entre le poste de police et la caserne incendie (car les policiers sont aussi pompiers à cette époque), m'étourdit. Je tente de retenir le chemin, le code de la porte et d'avoir l'air confiante... mais dans le fond, je suis terrorisée. Mon cher responsable de stage m'apprend donc qu'on ira au briefing à 8h00 et que par la suite, direction salle de tir où j'assisterai à la qualification de mes nouveaux collègues. [Me répéter en boucle combien je ne suis pas censée m'exposer à quoi que ce soit dangereux. Me dire que des armes à feu ne représentent pas un danger dans les mains des policiers. Avoir peur de me faire disputer le soir quand j'appellerai ma superviseure pour lui raconter ma journée. Mettre cette petite voix sur mute. Profiter du moment.]. Ce fut une une maudite belle journée. J'ai la chance de tirer du ,357 magnum, du .38 spécial. J'ai 4 ans. Je me sens bien accueillie. En PM, un policier m'amène sur la route Retour de la salle de tir vers midi. Je dine avec les policiers [je te dirais sur un feeling équivalent à si Donnie Walhberg m'avait invitée à diner en 1998 quand je tripais sur les New Kids On The Block]. Je ne mange que peu car je suis encore beaucoup trop émerveillée d'être LÀ. Un policier [coucou F.D.] me propose d'aller faire de la route avec lui pour me montrer le territoire et me parler de sa perception du milieu. Je triiiiiiiiipe! C'est alors que ma réelle piqûre pour "L'ASPHALTE" [le terrain] débute. CONCLUSION de cette journée Un shift de 12 heures qui passe si vite. Je clos la journée en écrivant dans mon journal de bord les activités et apprentissages de cette première journée. À ce moment précis, je sais que ce qui n'était qu'illusion [note importante: je tripe sur la police depuis que j'ai environ 2 ans... mais je ne sais pas d'où ça vient. Personne dans ma famille, personne proche... juste... on ne le sait pas] sera en réalité ma passion [oui je vivrai des désillusions au fil du temps, mais à cet instant précis: toutes mes licornes sont encore en vie]. Je sais que je me suis sentie super bien au poste... que l'humour ambiant correspond au mien. Je réalise aussi que cet univers secret me fascine. À ce moment, en retournant chez-moi [je pense que j'ai volé tellement je sautais de joie], je pensais encore que ma vie professionnelle serait DANS la police, comme policière et future SIJ... mais oups, un événement qui surviendra quelques semaines plus tard me fera le magnifique miroir que je n'ai pas le caractère qu'il faut pour gérer des gens qui conduisent avec les capacités affaiblies... que mes résonances auraient fait de moins une policière beaucoup trop émotive [car vous n'avez pas idée du self control que demande la fonction de policier dans des situations horribles]... 25 ans plus tard! Encore avec eux/elles! 15 septembre 2022: je suis encore là! J'ai tellement appris depuis ces 25 dernières années. J'ai eu tellement de plaisir mais aussi tellement vécu de moments difficiles à côtoyer l'horreur, l'injustice, la violence, les traumas quoi!
Une petite leçon avant de partir?
Je souhaite à tout le monde d'avoir le courage d'écouter ses ambitions. La mienne s'est transformée au fil du temps. De wanna be technicienne en scènes de crime à travailleuse sociale spécialisée auprès des intervenant.e.s. d'urgence, 25 ans se sont écoulés. Je mentirais de dire que ce fut toujours simple parce que très honnêtement, j'en ai pleuré et ragé souvent... je me suis remise en question... j'ai pensé enseigner à temps plein et "tout sacrer là". Mais non, ma persévérance [lire ici tête de cochon] m'a permis de rester sur le chemin de l'asphalte que foulent ces professionnel.le.s de l'urgence. Parce que chaque fois que je remets mes bottes à cap, que j'entre dans un véhicule d'urgence, que j'entends les sirènes, que je vois des gyrophares, je sais que cette place est la mienne! Un IMMENSE merci à toutes ces personnes qui me révèlent chaque jour leur passion, leur métier, leurs pensées, leurs apprentissages, leur vision du monde. Je me sens ULTRA privilégiée que vous me fassiez une place, moi, la CIVILE, dans votre monde fermé! Bonjour à vous, personne intéressée par ma pratique. Je reçois (bien humblement) beaucoup de demandes, notamment dans des thèmes qui ne concernent pas ma pratique. Je vous rappelle que ma mission principale est d'aider les intervenant.e.s d'urgence à faire face à des situations traumatiques ainsi qu'aux demandes d'aide en lien avec le suicide (que ce soit en troisième ligne ou en prévention). Hormis cela, j'aime aussi beaucoup former des gens. Le contexte psychosocial étant ce qu'il est, je reçois souvent des demandes qui ne sont pas dans ces thèmes ou encore, je reçois plusieurs courriels et textos pour une même demande. Afin de clarifier mes processus organisationnels, j'ai mis sur pied il y a 3 mois une seconde ligne téléphonique, que j'appelle "mon 911" que seules les entreprises avec qui j'ai signé ont accès. Ceci n'a pas répondu à 100% à mon objectif. Voici donc le résultat de ma réflexion: mon échelle de triage (j'apprends bien avec les paramédics hihi). Or, pour toute éventuelle question ou réquisition, voici mon mode opératoire: Je vous remercie de votre confiance!
25 ans cette année que je suis ancrée sur le terrain de l'urgence!
25 ans que ma passion pour la police s'est matérialisée avec mon stage dans un Service de police. 25 ans que j'ai le privilège de côtoyer un milieu aussi fermé que souffrant! 25 ans que je me sens sur mon X (quétaine comme expression mais oh combien vrai!) 6 ans cependant que le monde paramédical m'a ouvert ses portes. 6 ans que j'apprends car je pose sans cesse des questions (merci à tous ceux et celles qui acceptent que ma phase du "POURQUOI" ne finira jamais). 6 ans que j'apprivoise un univers connexe mais aussi différent dans sa réalité opérationnelle. 6 ans que vous m'avez fait une si belle place parmi vous! En ce dimanche 22 mai, la transition se fait entre la semaine de la police et celle des paramédics. Deux univers que je côtoie dans mon quotidien. Deux univers qui ont des caractéristiques communes mais aussi de grandes différences sur le plan psychosocial. La souffrance est souvent taboue car la cape de Super Héros (pensent-ils, pensent-elles) les protège des enjeux de santé mentale. L'habitude d'être l'aidant.e et non l'aidé.e. L'exposition aux traumas, à la détresse humaine, la misère sociale. Les mécanismes de résilience tels que ceux de réaliser sa mission et utiliser l'humour pour se distancer des événements. À vous, policiers, policières, paramédics: merci de votre confiance. Je poursuivrai ma mission de former de meilleur.,e.s intervenant.e.s pour vous soutenir et je serai là dans les moments les plus cruciaux. La semaine des T.S. s'achève et ma réflexion aura mis du temps à s'exprimer.
Quand on pense aux couleurs des T.S., plusieurs idées me viennent en tête. Pour avoir enseigné dans ce domaine pendant 20 ans (qui ont passé vite), je sais que le travail social s'exprime à travers chaque personne qui en porte le titre. Mais au lieu de penser aux personnes qui l'exercent, j'avais envie que ma réflexion aujourd'hui soit plutôt une liste de souhaits à ma profession qui, si jamais tu l'ignorais, est arrivée par "hasard". Chère profession, je te souhaite:
À toutes les personnes exerçant notre belle profession: bonne semaine!! À toutes les personnes qui pensent que notre travail est seulement en protection de la jeunesse (oui plusieurs pratiquent le travail social en DPJ mais pas tous!), voici un bel article à lire: www.casw-acts.ca/fr/le-travail-social-quest-ce-que-cest Pour trouver un.e professionnel.le en travail social: www1.otstcfq.org/public/trouver-un-professionnel/ 3/20/2022 0 Commentaires Le pouvoir de la déconnexionC’est fascinant de constater combien il est difficile de déconnecter, pour moi en tous les cas. Est-ce que c’est parce que j’aime ma job? Sans doute. Est-ce aussi parce que ce qui-vive généré par l’intervention de crise me manque rapidement? Sans doute suis-je un peu junkie à l’adrénaline. Je comprends mieux maintenant pourquoi la France a choisi de légiférer en matière de déconnexion. Il peut être difficile voire même un énorme défi de ne pas se ruer sur la moindre notification qui nous signifie qu’un message nous attend. Ajoutons à cela les nombreuses applications disponibles et hop! Le défi se multiplie. Ma semaine de vacances m’a toutefois permis de me rappeler que je peux vivre sans ce « buzz » de notifications, sans cette adrénaline de crise. Je demeure cependant assurée qu’au-delà d’une loi qui encadre cette pratique, il existe une « désintox » personnelle à faire de ce petit instant de curiosité engendré par la notification. Il existe aussi tout un exercice de poser ses limites aux personnes qui amorcent leur message par « je sais que tu es en vacances, mais… ». Le fameux mais qui annule tout! Je vous souhaite aussi de trouver des moyens de couper avec cette sollicitation constante. Bonne déconnexion ! 9/5/2021 0 Commentaires Réflexions sur le trauma après une semaine malheureusement riche en faits diversJe m'en voudrais de ne pas utiliser ma plume alors que la semaine se terminant a été le théâtre de faits divers hors de la normalité. Événement à potentiel traumatique D'abord, je pense qu'il serait intéressant que je partage avec vous ce qui caractérise l'événement à potentiel traumatique. La croyance populaire est remplie de mythes mais qu'est-ce au juste ? "C’est un événement durant lequel soi-même ou une autre personne (ex. : collègue, citoyen) aurait pu mourir, est mort, a été menacé de mort ou de grave blessure, a été gravement blessé, a été exposé ou menacé de violence sexuelle (APA, 2015). L’exposition peut survenir d’une ou des façons suivantes :
N'est-ce pas ce qu'ont vécu une multitude de personnes cette semaine en lien avec tout ce qui s'est passé au Québec? Conséquences des événements à potentiel traumatique Tous les événements vécus ne mènent pas à un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Des critères cliniques existent pour catégoriser ce qui appartient au TSPT. Toutefois, les personnes confrontées aux situations peuvent vivre une multitude de symptômes allant des difficultés de sommeil, de concentration, d'alimentation, à des symptômes physiques, à des remises en question importantes quant à sens de la vie. AIDER Devant l'impuissance générée par les traumas, je vous recommande d'adopter les comportements suivants:
Surtout:
Ma petite morale en terminant cet article Références
- APASM (s.d.). Stress post-traumatique. Généralités. https://www.apsam.com/clientele/services-de-prevention-des-incendies/stress-post-traumatique/generalites |
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