La santé mentale est un univers où se côtoient bien des acteurs. L'univers est certes vaste mais il est aussi empreint de la vulnérabilité des personnes demandant de l'aide. Nous retrouvons sur le terrain des praticiens de la relation d'aide, dont une partie (que je ne saurais calculer) sont membres d'un Ordre professionnel. Pourquoi parler d'Ordre professionnel? Loin de moi l'idée de vous ennuyer avec un cours sur le système professionnel québécois (cours que j'ai longtemps donné en travail social). Toutefois, si le coeur vous en dit: https://www.opq.gouv.qc.ca/ordres-professionnels. En gros, les intervenant.e.s de la relation d'aide (et bien d'autres professionnels dont je ne parlerai pas ici), sommes régis par des ordres professionnels. Souvent, le mythe est que l'Ordre a pour mission de regrouper des intervenant.e.s. C'est tout faux! Le mandat premier de l'Ordre est de protéger le public. Comment arriver à protéger le public?
Ma réflexion de praticienne par rapport à l'encadrement des Ordres Dans les dernières semaines, je me suis retrouvée à quelques reprises dans des débats éthiques avec des client.e.s qui avaient consulté une personne exerçant la relation d'aide et ce, sans détenir de permis de pratique. Loin de moi l'idée d'être élitiste mais je rappelle que les enjeux de protection du public sont au coeur de notre pratique. Nous désirons, comme T.S. non seulement aider mais également protéger notre clientèle. Le sujet est tellement préoccupant que des règles ont d'ailleurs été votées en 2009 pour mieux encadrer la pratique de la psychothérapie. Je relève également que dans les médias, un débat fut soulevé la semaine dernière également quant à une personne détenant des diplômes mais n'étant pas encadrée par un Ordre. Les dérives sont probables et à mon sens, tristes! Une fois ceci dit, libre à vous de faire vos choix. Je sais que l'accès aux services est très difficile en ce qui a trait à la santé mentale. Cependant, je fais mon petit avertissement ici. Pour votre information, voici les intervenant.e.s qui sont éligibles à un Ordre professionnel au Québec et qui peuvent de près ou de loin intervenir dans l'univers de la santé mentale. L'hyperlien mène à une vérification du droit d'exercice. Travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux (oui je commence par le mien): https://www.otstcfq.org/public/verifier-le-droit-dexercice/ Sexologues: https://www.opsq.org/fr/tableau-de-lordre Psychologues: https://www.ordrepsy.qc.ca/verifier-le-droit-d-exercice Psychoéducateurs: https://ordrepsed.qc.ca/trouver-un-psychoeducateur/tableau-des-membres/ Médecins: http://www.cmq.org/bottin/index.aspx?lang=fr&a=1 Infirmières: https://www.oiiq.org/en/verify-right-to-practice Diététistes-nutritionnistes: https://odnq.org/verifier-le-droit-dexercer/ Ergothérapeutes: https://www.oeq.org/m-informer/trouver-un-ergotherapeute.html Conseillers en orientation: https://www.orientation.qc.ca/fr/repertoire-des-membres Criminologues: https://ordrecrim.ca/public/protection-public/trouver-un-criminologue/ [Notez bien que je ne dis pas que toute personne n'étant pas membre d'un Ordre est inadéquate. Mon propos concerne l'ENCADREMENT DE LA PRATIQUE]. Sur ce, bonne réflexion!
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