10/10/2018 0 Commentaires Un troupeau de licornesLa semaine dernière, je vous invitais à entrer dans mon univers de licornes (https://www.julieurgence.ca/publications/la-symbolique-de-la-licorne) . Cet univers où naît l’idéalisme critique. Cette planète, comme dirait Le Petit Prince où on contre le cynisme à grands coups de corne d’animal mythique. Cette semaine, j’avais envie de vous parler d’une des manières que je trouve très utile pour contrer ce cynisme, c’est-à-dire les troupeaux de licornes. Encore dans une visée métaphorique, je vous propose une recette que j’aime particulièrement, soit le soutien social de personnes qui, comme moi, pensent que le monde n’est pas si noir… (et quand je le crois plus noir, je me concentre encore plus à tenter de changer les choses.) J’ai donc appelé cet article le troupeau de licornes; faisant référence à ce que je trouve fort positif : s’entourer de gens qui croient au potentiel de changement des gens (et donc, ultimement, de la société). À l’heure où on fait souvent le procès des réseaux sociaux, ces personnes sont de plus en plus accessibles à nous. Ces gens qui partagent un peu de leur vision, de leur univers et de leurs trucs pour viser le changement. C’est ce qui me plaît beaucoup sur le web : découvrir des gens qui ont quelque chose à dire; des gens qui visent à ce que le monde s’améliore. Lorsque j’ai fait mes études de maîtrise, le cadre théorique que j’ai employé est celui du soutien social. En résumé très bref, cette théorie stipule que les gens autour de nous, notre réseau social, peut répondre à plusieurs de nos besoins si on respecte une règle fondamentale : demander le type de soutien cohérent avec nos besoins, et offert par une personne qui peut combler ledit besoin. Un exemple que je donne souvent : si j’ai besoin d’aide pour rédiger un travail pour mes études, il y a fort à parier que ce soutien pourra venir de quelqu’un qui s’y connaît dans mon domaine d’études. Même si ma mère est très aimable et répond à mon besoin en m’offrant une soupe poulet et nouilles, ce n’est pas de cela dont j’ai besoin. Ceci aura donc pour conséquence que mon besoin ne sera pas répondu (évidence même) mais en plus, je me sentirai fort possiblement mal de savoir que je demeure sans réponse… même si sa soupe est délicieuse. Il faut donc connaître son besoin à répondre avant toute chose. Si on poursuit l’analogie avec les licornes, en situation de travail où se côtoient la détresse, la misère humaine et les drames, s’entourer de gens positifs (vs toxiques) qui croient, comme nous, à ce possible changement, ne fait que répondre à une forme de soutien capitale : la confrontation avec la réalité… Ceci peut nous aider à déjouer la fatigue de compassion. C’est pour vous partager mon troupeau de licornes, et dans cet esprit, que je consacrerai les 5 jours de la semaine prochaine à des publications qui vous présenteront succinctement 5 personnes que j’admire professionnellement et qui m’inspirent à demeurer positive. Je vous invite si le cœur vous en dit à suivre ces gens qui sont pour moi, des licornes. Bonne semaine.
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