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4/22/2018 0 Commentaires

La demande d'aide

Demander de l’aide… et accepter de recevoir de l’aide                            
 La grande majorité des gens refuse de se sentir faible. Pourquoi? Plusieurs hypothèses se dressent quand on y pense : du refus de vulnérabilité, à la peur de se sentir redevable, à l’idée que « le temps arrange les choses ». Si on pousse la réflexion, demander de se faire aider, c’est, quelque part, accepter ses limites.
 Depuis quelques années, divers chercheurs se sont captivé à la demande d’aide, particulièrement celle des hommes. Un sociologue (Germain Dulac) s’est notamment intéressé à ce qui inhibe les hommes à aller chercher de l’aide professionnelle. Dans les facteurs recensés, on retrouve plusieurs éléments en lien avec la difficulté d’admettre que le problème vécu est important et que l’homme ne peut à lui seul y faire face.
 À bien réfléchir, demander de l’aide, c’est une étape importante pour se sentir mieux. Certes, facile à dire… mais comment le faire ?
 Voici, ce qui me semblait pertinent : une méthode simple pour formuler ses demandes :
  1.  S’apercevoir qu’on a une situation problème. Toute demande d’aide doit être précédée de l’état de fait suivant : je vis une situation problématique. Ce problème peut être d’ordre personnel, conjugal, social, professionnel… peu importe… La situation vécue est loin de celle souhaitée. (Et non, il n’existe pas de faux problème… Tout est relatif! Ce qui compte, c’est que la personne qui vit la situation ne se sente pas bien).
  2. Accepter le malaise. Difficile étape… sans doute, au sens de plusieurs, la plus ardue. C’est admettre qu’on a essayé plein de trucs et que visiblement, notre situation ne s’améliore pas.
  3. Chercher ce qui peut nous aider. Je pose souvent la question suivante à quiconque me dit que ça ne va pas… Qu’est-ce qui te ferait du bien? Tel que je l’avais souligné dans l’article sur le rôle protecteur des collègues de travail (voir article), il importe de savoir à quel besoin on s’adresse. Avez-vous besoin d’en parler? Aimeriez-vous une aide concrète? Savoir ce dont on a besoin, c’est aider une personne à nous aider.
  4. Identifier les ressources pour nous prêter main forte. Deux types de ressources sont présents : l’aide professionnelle et l’aide personnelle. Bien que l’aide professionnelle soit une option à considérer, elle n’est pas toujours la seule solution. Par contre, sans prêcher pour ma paroisse, l’aide professionnelle a deux avantages notoires : la spécialité et le secret professionnel. La spécialité, c’est souvent aidant car la personne qui va vous aider connait la problématique mais connait surtout des moyens pour vous aider (approches théoriques). Si vous ne souhaitez pas rencontrer un professionnel, la question qui se pose est : dans votre réseau personnel, est-ce que quelqu’un peut vous aider?
  5. Mettre en place les changements et consolider le nouveau. L’humain n’aime pas tellement changer mais si on veut éviter de revivre la situation problème, mieux vaut effectuer les changements qui s’imposent. Ces derniers peuvent être dans la façon de voir les choses (stratégies), mais aussi en modifiant sa vie. Tout ceci dépend de la situation initiale.

    Sur ce, bonne demande d'aide.

    (texte original de 2016. (c) Julie Nadeau)

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